Le noble coran est la constitution qui contient l’ensemble des règles islamiques. Il est la source qui déverse à profusion dans le cœur des croyants le bien et la sagesse. Il est aussi la meilleure forme de récitation permettant aux adorateurs de se rapprocher de Dieu, Béni et Exalté soit-il.
Le Hadith de ‘AbdAllah Ibn Mas’ud (que Dieu soit satisfait de lui) rapporte que le Prophète (saws) a dit : « Ce coran est un festin offert par Dieu. Acceptez donc son invitation autant que vous le pouvez. Ce Coran est le lien qui vous lie à Dieu. Il est la claire lumière qui s’y tient fermement, et il est le salut pour celui qui le suit. Il ne comprend aucun écart auquel il faudrait remédier, ni aucune tortuosité qu’il conviendrait de redresser. Ses merveilles n’ont pas de fin, et sa récitation fréquente n’en use pas la saveur. Récitez-le car Dieu vous récompense pour sa récitation : pour chaque lettre vous recevez dix bonnes actions. Et je ne vous dis pas qu’alif-lam-mim est une lettre mais que alif est une lettre, lam est une lettre, et mim est une lettre. » (Rapporté par Al-hakim)
Et dans la recommandation que le Messager de Dieu (saws) adressa à Abu Dharr – que Dieu soit satisfait de lui : « Tu dois réciter le Coran : il est certes une lumière pour toi sur terre, et un trésor de provisions pour toi au ciel. » (Rapporté par Ibn Hibban).
Aicha (que Dieu soit satisfait d’elle) a dit : » Le messager de Dieu (saws) a dit : » Celui qui est habile dans la récitation du Coran est avec les anges nobles et bons. Et celui qui récite le Coran avec hésitation et difficulté recevra une double récompense. » (Rapporté par Al-boukhari et muslim).
De façon évidente, le Messager de Dieu (saws) encourageait fortement les gens à se tenir à la révélation et il les distinguait en fonction du niveau de leur attachement au Coran. Il recommandait à celui qui était incapable de le réciter, d’écouter et de faire un effort de compréhension afin qu’il ne soit pas privé de bénédiction du lien spirituel avec le livre de Dieu, Béni et Exalté soit-il.
D’après Abu Hurayra (que Dieu soit satisfait de Lui), le messager de Dieu (saws) a dit « Celui qui écoute un verset du Livre de Dieu, cela lui est inscrit comme une bonne action multipliée, et celui qui récite un verset, il sera pour lui-même une lumière au jour de la résurrection. » (Rapporté par Ahmed).
Dans un hadith, Abu Hurayra (que Dieu soit satisfait de lui) affirme : « Le message de Dieu (saws) envoya un groupe en mission alors qu’ils étaient un nombre important. Il leur demanda de réciter (ce qu’ils connaissaient par cœur du Coran). Il le fit pour chacun d’entre eux. Arrivé à l’un de ceux qui étaient les plus jeunes, il lui demanda « Que sais-tu du Coran, Ô untel? » Il répondit » Je connais tel et tel passage, et la sourate La vache. Le prophète (saws) lui demanda : « Tu connais vraiment par cœur la sourate La Vache ? » « Oui. », lui répondit le jeune homme. Alors le prophète (saws) dit : « Va. Tu es leur chef. » » (Rapporté par At-Timidhi qui a dit : Hadith de bonne authenticité. »)
Nos pieux prédécesseurs (que Dieu les couvre de Son Agrément) connaissaient les mérites du Coran et de sa récitation. Ils en firent pour cela la source de leur législation, la Constitution qui réunissait leurs lois, le printemps de leurs cœurs, et la source de leur adoration. Ils ouvrirent pour lui leurs cœurs, ils méditèrent sur son sens avec leurs âmes, et leurs esprits s’imprégnèrent de ses sublimes significations. Dieu les récompensa alors en leur donnant ici-bas la souveraineté du monde, et ils occuperont dans l’au-delà les hauts degrés du Paradis. Quant à nous, nous avons négligé le Coran, et c’est pourquoi nous en sommes arrivés à une situation de faiblesse en ce monde, et de fragilité dans la religion.
D’après Anas Ibn Malik (que Dieu soit satisfait de lui) le Messager de Dieu (saws) a dit « M’ont été exposés les récompenses destinées à ma communauté, même pour la simple action qui consiste pour l’homme à sortir un fétu de paille de la mosquée. Et m’ont été exposés les péchés de ma communauté. Or, je n’ai pas vu un péché plus grand que celui de l’homme à qui ont été donnés une sourate du Coran ou un verset, puis qu’il a oublié. » (Rapporté par Abu Dawud, At-tirmidhi, Ibn Maja.)